Mon objectif de créer plus de liberté pour moi, ma famille et mes proches m'amène à leur exposer et discuter de ma perspective sur les choses. Je pense également que pour comprendre de grands problèmes de société, il faut parfois les ramener à petite échelle. Voici mes idées sur quelques enjeux politique de l'heure.
La nation, notre maison
Changer ses valeurs
Généralement, changer notre perception des choses se fait à la suite d'une expérience. Qu'elle soit directe ou indirecte elle nous fait vivre des émotions qui nous imprègnent et change notre perspective. Les publicistes l'ont bien compris et utilisent l'expérience indirecte pour passer leurs messages.
Prenez l'exemple des campagnes sur les textos au volant. On aurait beau nous ensevelir de statistiques pour nous prouver le risque, mais nous montrer une personne en blesser une autre parce qu'elle avait les yeux sur son téléphone, c'est beaucoup plus marquant.
On peut changer notre perception des choses plus conciement, pour ça il faut d'abord le désirer. C'est tout un travail, il faut d'abord prendre du recul, faire face à nos émotions, nous informer et discuter avec des gens ayant un point de vue différent. Un processus parfois long qui nécessite ouverture et investissement.
Adopter une culture
Comme nos valeurs sont bien encrées, imaginez ce que c'est de s'adapter à la culture d'un pays d'accueil. Supposez que ma famille et moi déménagions au Japon. Vais-je devenir japonais dès que je poserai les pieds en leur sol? Le deviendrai-je un jour? Assurément jamais. Mes enfants vont t'ils adhérer aux valeurs locales ou ils vont plutot adopter celle de ma femme et moi.
Combien de génération ça va prendre avant qu'il soit impossible de faire la différence entre ma décendance et les japonais d'origine? Imaginez si en plus nous nous entourons de famille québécoises, le processus d'adoption de la culture locale ne se fera probablement jamais.
Donc comment peut-on imaginer que ceux qui viennent ici vont adopter notre culture? Surtout lorsque la leur est très différente, et surtout, lorsqu'ils n'ont aucune intention de changer.
Les limites
Nous avons donc tendence à nous regrouper avec de gens qui agissent, parlent et ont les mêmes valeurs que nous. Nos limites sont donc importantes. Par exemple, dans ma maison je choisis qui y entre. J'invites des amis, des membres de ma famille et parfois, comme j'ai bon coeur, j'ai hébergé un amis vivant une infortune. Tous ceux qui partage mon toit, pour un moment ou pour longtemps, participent à l'entretien et à l'harmonie de l'habitat. Je choisi qui entre, quand et pour combien de temps. J'imagine que c'est pareil pour vous.
Imaginez maintenant que ça ne fonctionne plus comme ça. Je ne pourrais plus discriminer et je devrais accepter ceux qui veulent bien profiter du confort pour lequel je travailler fort. On vient se servir dans mon frigo, profiter de mon confortable divan et comme c'est ouvert à tous, ce n'est pas toujours les plus polis et propres qui s'installent. Je devrai donc travailler plus fort et en offrir moins à mes enfants et ma famille pour compenser.
Seriez-vous confortable avec cette idée si vous étiez dans une pareille situation?
« Une nation sans frontières, c'est une maison sans murs. »
― Moi et peut-être quelqu'un d'autre.
Économie 101
La création de valeur
La valeur ou la richesse sont créées par le labeur des gens. Certains vont créer énormément de valeur avec peu d'effort. D'autres, peu de valeur avec de grands efforts. C'est variable d'un individu à l'autre et d'un temps à l'autre.
Imaginons que Pierre fait un petit jardin et il décide de vendre quelques légumes. Sa voisine, Monique, les achètes au prix qu'ils ont convenus. Pierre veut d'avantage l'argent de sa voisine et elle préfère les légume de Pierre à son argent. Dans cette transaction, tous deux sont gagants.
Lorsque Piere fait son jardin, il crée de la valeur en échange de son temps et de ses efforts. Est-ce que ça empêche une autre personne de faire un jardin ou autre chose qu'elle considère plus profitable? Non. La création de valeur n'as pas de limite et n'enlève rien autrui.
Les resources aux plus performants
Supposons maintenant que Simon ai été désigné, par décision collective, comme le responsable du jardinage. Il doit nourir les familles du paté de maisons. Il est bien vaillant et met beaucoup d'effort. Cependant, il n'arrive pas à produire suffisament et vu tout le temps que ça lui prend, ses légumes sont chers. Mais les gens on décider comme ça et accepte ces conditions.
Même si Simon arrivait à produire plus efficacement, il est impossible de savoir s'il n'est pas possible de faire mieux. Lorsqu'on décide arbitrairement les responsabilités de chacun, il est clair qu'il est impossible de mesurer l'efficacité du système de production. C'est encore moins certain que celui-ci atteigne un maximum d'efficacité. Donc, comment pourrions-nous décider qui seraient le ou les meilleurs jardiniers? Et si on laissait à chacun la possibilité produire les légumes pour le voisinage. Comme plusieurs s'y mettront, ceux qui rentabiliseront le mieux leur jardin, en offrant le maximum et en produisant le moins d'effort, seront choisis tout simplement parce que le prix sera moins haut pour la qualité recherchée.
Ceux qui n'arriverons pas à rentabiliser leur jardin, devront cesser l'activité. C'est d'ailleur une bonne chose car il pourront mettre a profit leur temps d'une meilleur façon. C'est le libre marché et la liberté de choisir avec qui nous traitons.
L'entreprise et l'emploi
C'est le labeur des gens, chefs et employés, qui produisent la valeur de l'entreprise. L'effort de ces gens est récompensé uniquement parce que d'autres veulent payer pour leur service ou leur produit. Lentreprise n'est qu'un véhicule de distribution de la valeur créée.
Revenons à notre jardinage. Après un certain temps, il s'est avéré qu'il y a de la place pour trois jardiniers dans le petit quartier. Pierre souhaite cependant offrir un produit encore meilleur pour ses client et crois qu'il serait mieux d'investir son temps autrement qu'en jardinant. Il décide donc de léger sa tâche à un autre, il crée un emploi. Pierre peut donc partir à la recherche de meilleurs graines et de moyens pour augmenter sa production, tout en réduisant ses couts.
Pierre investi temps et argent pour ses recherches. Il prend un risque en agrandissant son jardin pour faire l'essais de différentes souches de graine. Il sait que s'il trouvent la bonne, il pourra augmenter sa productivité, mais que s'il échoue, il pendra beaucoup.
Son empoyé offre un bon rendement et Pierre le sait, il le paye d'ailleur au juste prix. Il veut garder son employé.. Mais si Pierre le paye trop cher, il devra augmenter le prix de ses légumes. Il en vendra moins et sera finalement incapable de préserver cet emploi. L'employé est payé le minimum car c'est ce que souhaite le client. Mais il va également être payé le maximum car l'entreprise veut garder ses emploiyés.
Pierre fait maitenant beaucoup d'argent. Avec sa créativite et les risques qu'il a su prendre, il a créer beaucoup de richesse, et même des emplois. Avec son expérience, il saura investir sa fortune pour créer d'autre richesse.
La gratuité
Toute chose à un cout et parfois il est bien caché. Si vous ne payez pas pour un service directement, peut-être aurez-vous à le faire plus tard ou quelqu'un d'autre le fait pour vous. Soyez certain que de différer les cout de quelque chose coute toujours plus cher.
Pensez au frigo que vous voulez payer mensuellement. Vous paierez le prix affiché. Proposez cependant de le payer directement à l'achat, on vous aurez facilement un escompte, souvant l'équivalent des taxes. Vous payer donc 15% plus cher pour avoir ce crédit. La compagnie de crédit fait travailler des gens pour gérer les prêts et prend aussi le risque que certains ne paient pas.
Ce temps et ces risques on un cout.
Alors la prochaine fois qu'on vous fait miroiter la gratuité d'un service, souvenez-vous qu'il vous en coute plus cher et que lorsque c'est le gouvernement qui fait ces promesses, c'est vos enfants et petits enfants qui devront assumer la facture.
La liberté d'expression
« Qu'est-ce que la liberté d'expression sans la liberté d'offenser? »
― Salman Rushdie et moi.
Pour beaucoup, le concept est abstrait. Pour d'autre, leur vie en dépend. On la prend souvent pour aquise, mais ceux qui s'exprime publiquement réalisent qu'il doivent se battre afin d'user de cette liberté.
C'est seulement dans la culture occidentale que cette valeur est protégée et nous sommes à un moment décisif. Il reste une grande phase pour la protéger correctement et c'est Internet. Parce qu'on voit plein de monde dire toute sorte de choses sur les réseaux sociaux, on pourrait croire qu'on peut s'y exprimer librement. C'est loin d'être le cas.
Sur chacune des plateformes connues, une forme de censure est dirigée envers ceux qui ont une idée ne traduisant pas le programme politique des propriétaires ou lorsque ça offense certains utilisateurs. Comme ce sont des entreprises privées, elles ont le droit. Nous sommes évidemment libres de nous exprimer ailleurs et de ne plus les encourager. Cependant, lorsque ces entreprises et leur justicier sociaux font pression sur le gouvernement afin nous empêcher de le faire, là c'est une autre histoire. Il faut donc tendre vers ce qui nous promet le plus de liberté.
Les choix que nous faisons dessinent la vie dans laquelle nous vivons et celle que nos enfants hériteront.
Je vous remercie de m'avoir lu.
// Philozphr