Chaque année, le climat de notre planète se détériore, et les multiples nombreuses conférences internationales consacrées à l'environnement semblent toujours accoucher de mesurettes ou de vagues promesses.
Grâce à l'une des soirées thématiques de la chaîne «Arte», nous allons pouvoir faire un bilan sur ce phénomène et essayer, tant que possible, de comprendre le processus de réchauffement climatique et envisager quelques solutions que nous pourrions adopter face à cette problématique.
Les chiffres sur la dégradation du climat sont sans appel et se passent de commentaires. En considérant la Terre comme un vulgaire patient, le diagnostic ne serait guère folichon. Qui sont les pays qui polluent le plus ? Ce documentaire va dresser un vague palmarès de ceux-ci à partir de données recueillies sur la pollution de l'air, de l'eau, ainsi que l'émission de gaz à effet de serre.
En queue de ce classement d'états pollueurs, nous retrouvons beaucoup de pays nordiques (norvège, suède) et un pays européen : la Suisse. La France n'arrive que dixième dans ce classement, ce qui prouve l'ampleur des progrès encore à effectuer. Depuis quelques années, la Chine devance les Etats-Unis en tête de ce palmarès, bien que des progrès notables ont été accomplis (La pollution est notamment devenue un crime passible de la peine de mort en Chine).
Pour ce qui est de l'état de l'atmosphère terrestre, le météorologue allemand Mojib Latif interviendra pour nous livrer le chiffre de 30% de Co2 en plus dans l'atmosphère depuis le début de l'industrialisation. D'après lui, les activités humaines sont en grande partie responsables de la hausse de la température. Mojib Latif soulignera aussi cette naïveté des populations vis à vis du réchauffement climatique, comme si les populations s'accoutument et se résignent à ces bouleversements météorologiques. Les faits sont pourtant là : tempêtes, inondations, sécheresse, ne font que s'accentuer avec le temps.
Les océans, qui absorbent habituellement la moitié de nos rejets de C02 dans l'atmosphère ne parviennent plus à 'ingurgiter' autant de dioxyde de carbone, laissant ainsi stagner une quantité de plus en importante de ce gaz dans l'air. Montée des eaux et sécheresse entraineront inévitablement des migrations importantes de populations, migrations dont il est difficile de cerner l'amplitude.
En l'absence de banquise, le pétrole et le gaz qui se trouvent dans l'arctique seront aussi âprement disputés, des tensions internationales sont donc à craindre. L'océanographe Sylvia Earle pointera aussi du doigt la surpêche ainsi que les dégâts occasionnés par les chaluts. Certains pays comme l'Australie ont été assez intelligents pour imposer des pratiques de pêche permettant aux stocks de poissons de se reconstituer, peut être ont-ils déjà une longueur d'avance sur d'autres comme l'Espagne.
Les massifs montagneux ne sont pas épargnés non plus lorsque l'on parle de réchauffement climatique. Dans les Alpes, par exemple, la fonte des glaciers entraine des éboulements plus ou moins conséquents. Quelques experts (géologues notamment) vont s'exprimer sur l'intérêt de préserver ces massifs.
Le déboisement est aussi l'un des grands problèmes auquel il faudra faire face à un moment ou un autre et pour cette raison, nous ferons un saut par Bornéo dont la forêt primaire est ravagée par l'exploitation de l'huile de palme. Pour finir sur une note positive, nous prendrons la direction de Marseille qui a installé un système de traitement des eaux d'avant-garde. Aujourd'hui, la cité phocéenne se permet même le luxe d'exporter de l'eau en cas de pénurie d'une autre ville.
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