Ciel pervers

Ça fait longtemps, une petite vue de Paris, des toits, la tour, tout le haut Montmartre bien sûr 23/01/21.

"Notre histoire est une antithèse. Je suis ton antonyme, tu es mon synonyme. Noir et blanc. Nuit et jour. Nous sommes aux antipodes d'un point-virgule. Le prédateur et la proie. Des alliés rivaux. Toi. Moi. Nous. Différents points de vue, les mêmes émotions. Lorsque, de douces caresses partagées dans la chaleur des draps, nous jouissons d'un plaisir harmonique. Tes mains sur mes hanches. Les miennes sur ton visage. Un vrai désordre ordonné. Qu'allons-nous faire de nous ? Entre amour et haine, nous rimons sur des dissonances. Et pourtant mon corps, je crois que je t'aime."

« Bien sûr que je te ferais mal, bien sûr que tu me feras mal, bien sûr que nous aurons mal, mais ça, c’est la condition de l’existence. Se faire au printemps, c’est prendre le risque de l' hiver. Se faire présent, c’est prendre le risque de l’absence. »

DIPTYQUE,60 ans diptyque célèbre ses soixante ans cette année : l’occasion de plonger dans ce qui anime la maison depuis sa création. Véritable bain de jouvence créatif, 2021 sera placée sous le signe du graphisme, de la rencontre, de la nature, du voyage et de la curiosité. Une année riche de collections et d’événements.

Mon image de bonheur
a une mer, un rocher et des grenades. rouges Elle m’enveloppe comme une sève vivante,que je goûte à ta joue. Je chuchote la question tant chérie :Connais-tu le bonheur ?Mais qui le connaît si ce n’est
La mer, le rocher et le rouge des grenades?

Ciel pervers

La candeur perverse du ciel
pilule translucide acidulée
Me parle des désirs inexprimables. Toute cette étendue est le lac que je voudrais étreindre, est l’enfance qui m’a ignoré. Passer la main à travers le miroir, du crépuscule, et en extraire des roches précieuses, avant la nuit qui s'éteint. Le voile m’habite. Il ne m’est plus extérieur, il est mon seul camp, moi l’étrangère. Tu ne pourras jamais passer à côté de moi sans me voir, car je suis une avec le ciel. Le ciel pervers qui nous impose son image, qui nous impose de voir ce qu’on ne pourra jamais toucher.

Photos EOS 4000D.