Cap sur PORTO SANTO 3/3
Depuis les hauteurs de Porto Santo Le charme des arrivées de nuit est la découverte des lieux au lever du jour. Sortir la tête du hublot et regarder de quoi est fait la destination que l'on est venue chercher reste un instant très spécial. Ici, à Porto Santo, le mouillage se situe à l'extérieur d'une grande digue abritant le port. Le fond est sablonneux, peu d'activité, les falaises vierges ne sont pas loin, ça sent le confort, la modernité, l'Europe. Nous sommes désormais au 21e siècle, et à l'encontre de tous les héros de navigation à la voile du début du 20e siècle, désormais ce n'est plus la population qui vient accueillir le voyageur arrivé après 5 jours de mer, mais le voyageur même qui doit se rendre aux différents guichet administratifs du port. Marina, douanes, police, bref... comme dirait mes aïeux, "c'est pu cke c'était" !!
Source miracle !
Tout le monde est plutôt gentil au port et les formalités se passent bien excepté cette tendance du 21e siècle consistant à ne plus considérer la mer comme un territoire de liberté mais à taxer. Ici la taxe consiste à faire payer le droit au mouillage et les services de la marina. Ne considérez pas que le droit au mouillage inclus une quelconque aide ou assurance, il n'en est rien. Vous donnez de l'argent uniquement en raison de votre seule présence et vous n'avez strictement aucun service ou acquis en retour. Quant aux services de la marina, ne pas les utiliser ne vous désengagera pas de les payer... La somme est modique, mais même à ce prix là, j'accepte mal de me faire racketter. Bref, les temps changent, il faudra aller chercher liberté ailleurs!
Le Cordeca, plongée superbe
Quant à l'île, fidèle aux île de la côte occidentale Africaine, elle est sèche, caillouteuse et les quelques traces de végétation d'altitude ne dépasse pas le sol de très haut. J'y passerai près d'un mois, entre randonnée, plongée sous-marine et batailles avec les autorités des réserves marines. Décidément ici, nous sommes bel et bien en Europe, la liberté n'est pas tolérée !
Les plongées sont intéressantes notamment une épave coulée pour l'industrie de la plongée: Le Cordeca. J'y passerai de nombreuses immersions. Les randonnées à pieds ou en VTT me distrairont également un temps pour découvrir un décor que je découvre pour la première fois. Cela étant dit, je ne garderai pas Porto Santo parmi mes destinations favorites. S'il n'y a rien à reprocher à l'île en elle-même, la lourdeur de la règlementation pratiquée ici me rappellent trop un fonctionnement Européen que je ne peux plus accepter. Je préfère laisser cela à ceux qui aiment et partir.
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