Seul l'esprit libre peut dialoguer avec l'abîme

in #fr8 days ago

Considérez mes aveux comme ceux-ci ; désormais, ma confession est si sage qu’elle en devient fluide et non si périlleuse qu’elle puisse briser les miroirs de l'ignorance de trois mille éclats cristallins.

Je ne m'exprime point avec l'humilité feinte de vos théologiens corrompus, mais avec la fierté de l'initié véritable ayant découvert l’étincelle qui met le feu aux poudres de la vie pour que sa brillance éclaircisse l’ombre ! Écoutez comment il se pourrait être aussitôt dit que vérace :

"J'eusse pu n'être que vil et vanité parmi la certaine multitude d’exploits de ce stratagème, un fantôme doté d’une grande bonté dont les paroles sont creuses aux yeux des aveugles. Mais je fus délivré par le Saint-Esprit — ce souverain sans appétit, cette force solaire — et sa grâce qui résonne en mon entendement comme la gloire des Forts.

J'eusse pu être dévastateur dans ma folie, mais je fus préservé par ce soleil, dont l'amour est l'art implacable de la vie, la seule force hostile de l’univers, jamais elle n’aura encore eu raison de faire taire l’art de la guerre, car probablement, il s’agira que le sang des vivants agisse comme un fertiliseur du règne nouveau. Quoi qu’il en soit, je brûle le mode de vie des plus malicieux et leur image de l'esclavage car il est vain de perpétuer la peste logique des mœurs de son vivant, qui ne respectent pas le statut de l’humanité comme défini par la qualité de sa pensée.

Consumant ce feu, je me réjouis enfin d’écrire du style des philosophes du Siècle des Lumières, triomphant des 'méchants' — ces parasites de pitié et de faiblesse — non point par un sourire de soumission, mais par le triomphe de la sainte volonté unique.

Ainsi commencé-je à vivre en vérité, accomplissant des œuvres dignes ; ne bâtissant point sur le sable mouvant des modes éphémères, mais sur le roc inébranlable du dépassement de soi. La Loi de la Nature règne non pour hier, basse et cruelle destinée, ni aujourd’hui : funeste et tragique destin, mais avec son élan d’abondance, et la force qui réside dans la hauteur de cet accomplissement.

Je m'éveille, et voici ! C'est un jour nouveau pour la conquête. Je n'entame point ma journée avec les ivresses superstitieuses des ignorants, mais en posant la main sur mon cœur — siège des passions — pour commander qu'aujourd'hui soit une version meilleure de moi-même qu'hier, car l'ordre naturel l'exige. Les temps de paix éphémère peuvent s'effacer, mais les victoires retentissantes qui forgent l'âme resteront dans le sang des vivants.

Alors, que la populace coure et rampe ! Qu'ils se frappent avec le bâton de leurs lois. Je me tiens debout, au milieu des victimes de leur propre délégation de pouvoir à la mode avec un système sans frictions...

Je les contemple sans compassion, car leur sang n'est qu'engrais pour les semences de mon ambition. J'attends leur réaction, pénétrant leurs esprits de ces ténèbres qui sont elles aussi honorables ; espérant qu'ils y trouvent non une vie notoire, mais la majesté des forts.

Nous n'avons que faire de leurs luttes, car nous sommes voués à l'ascension. Nous ne sommes point protégés par des mensonges, mais par la force majestueuse de la vie.

J'étais dévasté, mais je suis sauvé par mon amour de l'évolution éternelle du soi. Ainsi voyez-vous, soyons la forge de notre propre destinée, le royaume qui ne prendra aucune part à la faiblesse ou la pitié qui entraveront la force, la nôtre, celle de notre destinée."