L'échec est un succès
Se lancer un défi
Et échouer
La semaine dernière, je te parlais d'un défi que je me lançais qui était de produire une illustration par jour pour le challenge #inktober2018.
Grâce à @share2steem, je peux non seulement poster mes illustrations sur Instagram mais t'en faire profiter directement sur mon blog Busy. C'est la classe, non ?
Pourtant hier, rien n'est apparu sur mon fil.
Pourtant hier, je n'ai pas failli à mon défi quotidien.
Pourtant l'illustration existe belle et bien.
Mais ce défi est pour moi le moyen d'utiliser différentes techniques artistiques.
Certaines que je maîtrise assez bien.
D'autres que je découvre sur le spot.
Et hier ce fut l'une d'entre elles.
Chercher l'échec
et s'améliorer
Durant ce défi, mon but est simple.
M’entraîner, m’entraîner et m’entraîner.
Non pas pour m'améliorer mais simplement pour choisir quel sera mon outil de prédilection pour mon prochain projet.
Après de nombreuses illustrations, je suis convaincu qu'il y aura deux ou trois outils artistiques avec lesquels je me sentirai à l'aise, avec lesquels j'éprouverai du plaisir à travailler.
Mais je ne pourrai pas connaître ceux-ci si je n'essaie pas toutes les possibilités et si je n'échoue pas régulièrement dans celles que j'abandonnerai par la suite.
C'est uniquement dans les outils qui auront ma préférence que j'investirai énormément de temps et pour lesquels je chercherai l'amélioration continue.
Hier, j'ai découvert les feutres pinceaux
Pour faire simple, ce sont des pinceaux qui sont greffés à des feutres de couleur afin d'avoir une réserve d'encre toujours disponible et de manière uniforme au bout de son pinceau.
Et bien, moi qui prend plaisir à utiliser des feutres à alcool (avec embout pinceau dans certains cas), à peindre de manière classique ou à utiliser un Pentel qui reprend le même principe mais avec de l'encre plutôt que de la peinture à l'eau, non seulement je n'ai pas aimé la sensation mais j'ai trouvé l'illustration atroce, pire, les couleurs ressortaient mal, tout était brouillon, voire flou et au final une fois l'illustration réalisée, il a été clair que ça ne serait jamais comme cela que je voudrai travailler.
Pourquoi apprendre à échouer ?
dès aujourd'hui !
Parce que mon exemple est universel.
Parce que dans ta vie, tu auras également des choix à faire.
Parce que l'essai-erreur te demande un investissement de temps au début mais sera un investissement long terme assuré.
Parce qu'apprendre, c'est grandir.
Autant de raisons qui me poussent à te parler aujourd'hui et qui me poussent à te proposer d'imaginer comment tu peux utiliser cette méthode aussi bien dans ta vie personnelle que professionnelle.
Et toi, dans quoi veux-tu échouer dès aujourd'hui ?
Pour mieux avancer demain
Partage avec nous tes impressions, tes envies, tes futurs projets et la manière dont tu pourrais échouer pour mieux les réaliser.
Merci de m'avoir lu.
Belle journée à toi,
Laurent Alias Happy Daddy
Source images : Pixabay
Génial je suis tout à fait d'accord avec ces propos !
J'imagine que de ton côté également entre tes pixels et tes défis 30 jours, tu vas effectivement rencontrer des échecs qui vont t'apprendre énormément de choses.
Je suis justement en plein échec, je n'arrive pas à sortir un article sur mon blog ... MAIS, je ne laisse tout de même pas tomber mon défi 30 jours ! Je fais tous les jours un résumé de ma journée (résumé de mon défi, pas de ce que j'ai mangé) sur mon instagram :D
Mais oui l'échec permet de se construire donc il faut apprendre à l'accepter sans pour autant qu'il en devienne une habitude et une excuse.
Cela peut également être révélateur qu'écrire un blog n'est pas ta voie pour ton développement personnel.
Je vois de plus en plus de gens lire les livres de Tim ou d'Olivier et du jour au lendemain croire que c'est en copiant plus ou moins leur technique qu'ils arriveront à atteindre leur objectif dans la vie. Alors qu'il faut lire ces livres au second degré ou en tout cas sous un autre angle : qu'est-ce qui me rendrait heureux de faire tous les jours ?
J'ai également commencé par un blog avec un bon concept, une bonne communauté et en remplissant bien les différentes to do list données dans ces livres et pourtant, un peu comme toi, à un moment je me suis lassé et l'article que je "devais" faire chaque semaine était plus une tare qu'un épanouissement personnel.
Avec du recul, j'aurais bien gagné plus de 6 mois si j'avais compris que si écrire cet article n'était pas un moment privilégier que j'attendais dans ma semaine, cela signifiait que ce n'était pas ça qui allait me combler, qui allait me tirer vers le haut.
Ce que disent ces livres, finalement, c'est qu'il y a des milliards d'opportunités qui existent via internet. Le blogging a été la leur mais si tu creuses un peu plus loin tu vas trouver plein d'autres personnes qui ont réfléchi à ce qu'ils aimaient faire et qui ont développer un petit business à côté : créer des musiques écoutées sur spotify, concevoir un micrologiciel qui aide la vie des gens, utiliser des chats sur une blockchain, etc. Mais ces business n'ont jamais été développés dans le sens "je dois me développer personnellement et atteindre ma liberté financière", ils ont été choisi parce qu'ils motivaient ces personnes sur des centaines d'heures. Il me semble qu'on parle d'état de Flow (perte de notion du temps, etc.)
Quand je vois ta passion pour le pixelart, je me demande vraiment pourquoi ce n'est pas sur ce sujet que tu développes quelque chose. Le retrogaming est en pleine croissance et de ce fait le pixelart également.
En tout cas quoi qu'il arrive, j'espère que ton échec actuel te permettra une remise en question rapide, car en effet, le pire qu'il puisse t'arriver c'est finalement que tu perdes du temps sur des projets qui ne te remplissent pas de joie.
Belle journée,
Laurent
Oui c'est vrai que c'est peut être une histoire de ça. Pourtant j'ai envie de partager mes défis. Peut être que ça peut donner du courage à une ou à beaucoup plus de personnes.
Le problème vient peut être du fait que je m'organise très très très mal ! Et donc que je n'arrive pas à mettre mes idées au propre.
Mais tu as raison, je vais me concentrer sur ce qui me fais vraiment envie. Sur ce qui me heureux.
Le rétro gaming est bien dans mes projets. C'est pour ça que j'ai lancé cette série sur le pixelart d'ailleurs. C'était aussi pour développer ma créativité. Ce qui a sans doute marché.
Mais merci à toi d'avoir pris le temps d'écrire ce commentaire. Je vais essayer de mieux réfléchir et de vraiment me concentrer sur ce que j'aime à présent. Encore un gros merci ! 😁
Le processus d'apprentissage par l'échec, votre post apporte une touche d'optimisme à ce fait ! Upvoté à 100% !
Ton article tombe vachement à pic! En ce moment, je dois apprendre à mon fils de 7ans et demi, la valeur de l'échec et comment "rebondir" pour aller encore plus loin par la suite... Et bien sûr, ce n'est pas facile! Je me réconforte en me disant que s'il parvient à bien le comprendre et l'apprendre aujourd'hui, ça lui sera utile toute sa vie.
Mais... il est encore si jeune! Naturellement, je voudrais lui rendre la vie simple, facile, belle, que chaque jour soit une fête... même si je sais pertinemment que la vie, ce n'est pas ça!
Il me faut donc utiliser toute ma créativité pour que l'échec devienne une sorte de "jeu". Non pas en minimisant son importance, mais plutôt en le transformant en défi quotidien. Le plus difficile, c'est de rendre ce défi attractif malgré les difficultés.
Echouer dans un domaine qui nous passionne est certes frustrant, mais il est selon moi plus facile de se tourner vers une autre façon de réaliser sa passion. Echouer dans quelque chose d'essentiel qui ne nous passionne pas plus que ça devient un tout autre défi....
En tout cas, merci pour cet article qui me permet de mieux réfléchir à la question!
De mon côté, je le travaille en expliquant mes propres échecs et pourquoi je continue.
J'ai parfois l'impression qu'il vaut mieux montrer l'exemple et bien expliquer que de tenter d'enseigner quelque chose.
Je fais pareil dans d'autres domaines que l'échec, comme la peur de se lancer, ou la difficulté de sortir de sa zone de confort, etc.
Forcément, donner l'exemple est bien plus instructif qu'un looong cours sur la question.
Le seul hic, c'est que je ne suis justement pas le meilleur exemple sur la question!!! Lol Une raison de plus pour souhaiter que lui, il apprenne à persévérer... une qualité que je n'ai jamais réussi à "cultiver"... ;)
ah non justement, je montre que moi je n'y arrive pas et que donc j'échoue.
et que donc malgré l'échec j'essaie toujours et encore. ^^
Une très belle qualité ça, que j'ai toujours admiré!
Félicitations @happydaddyfr pour votre beau travail!
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@ajanphoto
L'échec fait peur...
Sans doute moins que de se retrouver à la fin de sa vie avec des regrets plein les poches mais effectivement sur une vision court terme, c'est sans doute le plus gros frein que nous nous mettons.
Alors le naturel c'est de fuir ce qui fait peur.