Bravo. Je trouve ça vraiment puissant. Par contre, ta fin me laisse sur ma faim. Pourquoi essayer de conclure ? Je sais que c'est toujours fort déplacé d'avoir la prétention d'intervenir dans le travail poétique de quelqu'un d'autre ; mais en même temps, j'espère qu'à travers les échanges, on peut aussi s'enrichir, prendre du recul, etc. Si tu avais terminé ton texte à "Allez chercher dans l'évidence de l'étant la vérité de ce qui se manifeste..." (avec un infinitif plutôt non ? --> "aller" ; ça aurait été plus fort, je pense. Ou alors même, terminer sur "Pleion." Mais bon, le plus important, c'est que c'est ce balancement génial que tu arrives à avoir entre un absolu conceptuel, étrange, et ce réel qui revient tout simplement, avec énormément de beauté, dans "Le chien dort. Il y a toujours quelque chose à dire." Ce va-et-vient entre une pensée riche et complexe et le "retour" de la simplicité, c'est vraiment ce qui m'a enchanté dans ton texte.
Alors merci, et j'espère ne pas faire trop d'ingérence en ayant l'ultime audace de te donner quelques conseils =)