Il est clair que la communauté Steem reçoit chaque jour de nouveaux arrivants.
C'est pour eux que je diffuse ce post qui est un condensé de mes diverses lectures pour avoir un premier dégrossi sur ce qu'est une blockchain. J'espère que cela vous aidera à retrouver vos petits dans ce monde en pleine mouvance technologique :
L'argent a 3 propriétés intrinsèques :
⦁ Quantité limitée
⦁ Interchangeabilité (Fongibilité)
⦁ Infalsifiable
Et une propriété extrinsèque :
⦁ Confiance --> c'est ce qui détermine sa valeur.
Initialement les monnaies étaient des objets : Le sel (qui a donné naissance au mot salaire), l'or, les coquillages, les pierres Rai de l'île de Yap, ...
Ensuite est apparue la monnaie-fiat : la confiance est garantie par une autorité (empereur, Etat,...) qui au fil du temps se "dématérialisera" en étant représentée par des bons papier prouvant que vous détenez la valeur, ce qui donnera naissance aux billets de banque (monnaie fiduciaire = billets de banques et pièces de monnaie). La phase suivante a consisté à mettre en place la monnaie scripturale... qui est une monnaie "électronique".
Puis passage à la monnaie "privée" : Paypal
En 2007, crise financière aux Etats-Unis. C'est cette crise qui va donner corps à l'économie de partage (vs celle de la propriété). La logique est très simple : frappés de plein fouet par cette crise, des millions de ménages américains vont faire face à des difficultés grandissantes pour payer leurs crédits et sont menacés de se retrouver à la rue pour défaut de paiement.
La création des plateformes C2C (Consumers to Consumers) émerge. Traditionnellement le commerce est orienté B2C (Business to Consumers) comme la vente de nourriture d'un business à un particulier et vers le B2B (Business to Business) comme par exemple la vente de solutions informatiques entre deux entités commerciales.
Ce C2C permet de passer d'une structure verticale à une structure horizontale de pair à pair --> cela va privilégier l'émergence des Blockchains sans tiers de confiance d'autant que le public se défie de son Administration, des banques et de la monnaie.
Faillite de Lehmann Brothers (octobre 2008), 1ère transaction en bitcoin le 3 janvier 2009. Satoshi Nakamoto, son fondateur anonyme, rend le code source public 6 jours plus tard.
Pour savoir ce qu’est réellement la blockchain, il faut simplement lire le « White paper » de Satoshi Nakamoto où tout y est clairement expliqué. Il s’agit simplement d’un livre comptable électronique par lequel passe des transactions sécurisées (cryptées) qui formeront des blocs qui viendront s’ajouter à la chaîne de bloc déjà en place. Toutes les transactions sont libres et peuvent être visualisées dans la Blockchain qui est censée être publique.
Satoshi Nakamoto a créé le principe de blockchain en se fondant sur les 3 propriétés intrinsèque de la monnaie (quantité limitée, interchangeabilité, infalsifiable).
La confiance a été acquise car il a baptisé son système "Peer to peer Cash", les gens ont commencé à s'échanger les bitcoins car il s'agissait de cash. Un autre nom n'aurait peut-être pas amené la même réussite.
La confiance est due à la rareté des bitcoins, seuls 21 millions d'entre eux seront créés et sont émis en rétribution de l'opération de minage.
Le 5 octobre 2009, le premier taux de change entre le dollar et le Bitcoin est de 1BTC= 0.00007639 USD. En août 2017, il franchit la barre des 3.000 dollars. Ainsi, si vous aviez investi 100 dollars à sa création, vous seriez aujourd'hui multimillionnaire en dollars.
Commençons par le début. Blockchain se traduit en français par "chaîne de blocs", ce qui nous laisse supposer que l'information circule de proche en proche (de bloc en bloc). Ce concept a été créé en 2008 avec la monnaie virtuelle bitcoin. Une blockchain est en réalité une technologie (dont les fondements ont été posés par Satoshi Nakamoto en 2009) permettant le stockage et la diffusion d'informations (les fameuses datas). Ce système repose sur 3 piliers qui le maintiennent en équilibre :
⦁ La transparence : le fameux grand livre que tout le monde peut lire sans pouvoir le modifier
⦁ La sécurité : obtenue tant par la cryptographie que par les registres (ledgers) distribués. Les hackers peuvent plus facilement sévir sur une base de données unique que sur des milliers de registres éparpillés sur différents serveurs (les nœuds).
⦁ L'absence d'organe central : C'est la disparition possible des Tiers de confiance (banques, notaires, cadastres,...).
Les blockchains diffèrent des bases de données classiques dans la mesure où elles sont distribuées. Cela signifie que différents exemplaires de ce registre existent simultanément sur différents ordinateurs (qui deviennent à la fois clients et serveurs : on parle de "noeuds" du réseau). Lorsqu'un bloc est ajouté à une blockchain , il est ajouté, presque simultanément, sur chacun des exemplaires de ce registre.
La blockchain permet notamment la création monétaire et la validation des transactions qui s'effectuent de manière horizontale et transparente. Ce système fonctionne sans autorité centrale ni tiers de confiance, à l'inverse des monnaies contrôlées par des banques ou des gouvernements.
Le minage est l'utilisation de matériel informatique pour effectuer des calculs mathématiques pour le réseau (Bitcoin, Ethereum,...) afin de confirmer des transactions et d'augmenter la sécurité. Comme récompense pour leurs services, les mineurs de bitcoins peuvent recevoir les frais de transaction pour les transactions qu'ils confirment et pour les bitcoins nouvellement créés. Le minage est un marché spécialisé compétitif où les récompenses sont divisées en fonction du nombre de calculs effectués. Tous les utilisateurs de Bitcoin ne font pas de minage et il ne s'agit pas d'une manière facile pour faire de l'argent. La rémunération initiale pour le minage d’un bloc de Bitcoin était de 50 bitcoin.
La plupart des blockchains publiques reposent sur le même principe de fonctionnement.
Toute transaction est donc inscrite dans un bloc de données, et les blocs sont enchaînés les uns aux autres de façon chronologique, au fur et à mesure.
Chaque bloc contient la description d'un groupe de transactions, ainsi qu'une référence au bloc qui a immédiatement précédé (le hash ou empreinte cryptographique), le tout assorti d'un problème mathématique difficile à résoudre.
On nomme fonction de hachage une fonction particulière qui, à partir d'une donnée fournie en entrée, calcule une empreinte servant à identifier rapidement, bien qu'incomplètement, la donnée initiale. Les fonctions de hachage sont utilisées en informatique et en cryptographie. Le Bitcoin utilise l'algorithme SHA-256 comme système de preuve de travail. La fonction SHA-256 est devenue en 2002 un standard fédéral de traitement de l'information, elle produit un haché de 256 bits.
Quand le système construit un bloc, en regroupant des transactions en attente, il y inclut la clé qui permet d’accéder au bloc précédent, et verrouille le tout avec une clé qui ne fonctionne que si le contenu du bloc n’a pas changé. Cette clé sera incluse dans le bloc suivant.
Les ordinateurs formant le réseau de la blockchain procèdent à des calculs pour résoudre ce problème avant les autres. Celui qui y parvient le premier "découvre" le nouveau bloc (qui est immédiatement diffusé à l'ensemble du réseau) et se voit récompensé en crypto monnaie pour cela.
Tout le monde dispose alors de tous les éléments nécessaires pour constater que le problème a bien été résolu.
L'ensemble fonctionne sans organe de contrôle et introduire de fausses transactions est impossible, car cela nécessiterait de recalculer tous les blocs de la blockchain, donc une puissance de calcul vertigineuse. En effet, si l'on essaye de modifier un bloc, il n'y a plus continuité (du fait de la modification de la ligne hash) et tous les blocs suivants ne sont plus valides. On ne peut donc pas insérer de blocs pour changer les valeurs.
En fonctionnement normal, on consulte le registre en commençant par les transactions les plus récentes, donc en remontant l’ordre des pages à l’aide de ces clés. Si un fraudeur arrive par miracle à modifier le contenu d’un bloc (qui est en quelque sorte une page écrite avec une encre indélébile), les clés d’accès ne fonctionnent plus. Il devient donc impossible de lire ce contenu, et d’accéder à toutes les pages précédentes.
Chaque bloc est une image d'un film.
Sur bitcoin toutes les 10' est validé un bloc, les mineurs reçoivent des tokens en échange de leur travail (récompense qui est automatiquement divisée par 2 tous les 4 ans - le prochain changement aura lieu à l'été 2020). A terme, seuls 21 millions de bitcoins seront émis.
La création monétaire
A l’inverse de la comptabilité en partie double, le “grand-livre” (ledger) BITCOIN est tenu en partie simple. Le protocole Bitcoin émet des tokens que l’on appelle abusivement… Bitcoin.
Il suffit d’acheter des bitcoins à ceux qui en possèdent via les plateformes de Trade (Kraken, Poloniex, Coinbase...). Dans les faits, on utilise un tiers de confiance, une plateforme internet qui sécurise l’échange.
Au départ l'émission de bitcoin et l'échange était un jeu car la bitcoin n'avait aucune valeur jusqu'au 22 mai 2010. Ce jour-là, Laszlo Hanyecz, un développeur floridien, a payé un utilisateur du forum Bitcointalks pas moins de 10 000 BTC pour deux pizzas de la marque Papa John’s. « Pouvoir échanger [ces bitcoins] contre une pizza était extrêmement cool. […] Personne ne pensait que ça allait devenir aussi important ». – Laszlo Hanyecz.
Hanyecz a tout de même dû attendre trois jours avant de trouver quelqu’un prêt à lui vendre une pizza pour cette somme !…
Plus tard il a vendu le reste de son trésor lorsque le prix a approché les 1$, en obtenant ainsi 4000 $ : « C’était assez pour acheter un nouvel ordinateur et un paquet de nouvelles cartes graphiques. Donc, je peux dire que je m’en suis bien tiré ! »
Son adresse de l’époque indique un total de plus de 80 000 bitcoins minés.
Permettent la levée de fonds par émission de jetons numériques (Tokens). C’est une sorte de crowdfunding, où il est possible d'investir de l’argent dans une société et recevoir des tokens en échange. Les tokens, qui ne représentent pas des parts de l'entreprise mais un droit d'usage du service qui sera développé, sont échangeables sur des places de marchés à la manière des cryptomonnaies.
A noter : Mais quelle est la différence entre entre les "coins" et les "tokens" ?
- Le "coin" est une monnaie virtuelle qui a sa propre blockchain. Exemple : bitcoin, ethereum, dash,...
- Le "token" est une monnaie virtuelle basée sur une autre blockchain. Il représente.
Une ICO permet de s'affranchir des contraintes des levées de fonds classiques notamment du capital risques.
2 Motivations pour les investisseurs :
⦁ Spéculatif : en pariant sur une hausse du token
⦁ Utilitaire : en utilisant le service s'il se développe fortement
En espérant que ce post, un peu longuet, vous permettra d'en savoir un peu plus sur les blockchains....
Super article pour les nouveaux arrivants sur le réseau! Bien vu, bonne continuation à toi 🤓
Merci ;)