Oui je sais, j'ai choisis des mots qui me passaient par la tête pour ce titre, et c'est le but de cet article:
parler de choses qui me passent par la tête.
Mais j'en oublie mes manières, bonjour à tous ceux qui passeront par ici et merci de vous arrêter sur cet article.
Avant de commencer il me faut préciser à nouveau que ce qui va être lu par la suite ne sera que des pensées et des avis personnels, ils ne comptent pas comme fait vérifiés, et encore moins comme vérité absolue. A cet effet ne vous attendez pas à des propos sourcés.
Pensées d'immobilisme
Ceci étant dit, commençons par le sujet dont tout le monde parle dans le monde : le coronavirus.
Un mot qui inspire la peur, la crainte, la mort, et même à travers le confinement imposé en France, le repli sur soi.
En ce qui me concerne il est plus synonyme d'arrêt brutal de mon nouveau trajet de vie. Que ce soit clair je ne suis pas là pour me plaindre, ni pour attirer une quelconque compassion. L'écriture est juste un moyen d'extérioriser, et j'en ai plus que besoin en ce moment.
Je parlais donc d'arrêt brutal d'un nouveau projet de vie: il y a peu, en Janvier, j'i cessé d'être développeur web pour me consacrer à une toute autre activité: la pollution de l'air et plus particulièrement de l'air intérieur. Avant de me décider à changer à ce point j'ai du faire un gros travail sur moi-même, car malgré l'envie forte de changer d'activité lorsque j'étais développeur, la stabilité financière et le confort de la routine quotidienne couplée à mes peurs d'échouer me freinaient considérablement.
J'ai du pratiquer quelques médecines alternatives comme l'hypnothérapie, pour me faire prendre conscience de ce que je voulais vraiment, et me pousser à avancer, à sauter le pas.
C'est ainsi qu'en Janvier dernier, j'ai sauté le pas, j'ai annoncé à l'entreprise avec laquelle je travaillais que je voulais les quitter, en leur expliquant qu'ils n'y étaient pour rien, j'appréciais les personnes avec qui je travaillais au quotidien, mais le lien social n'était plus suffisant, tout comme la stabilité financière. Je voulais plus, et j'avais besoin de me sentir vivant dans ce que je faisais. Et cette opportunité de travailler dans la lutte contre la pollution de l'air était tout indiquée. Au fond mon véritable but était de tenter d'éduquer les gens à la santé à la maison.
Beaucoup de scientifiques le disent et s'accordent sur ce point: 70% des maladies, des symptômes que l'on contracte, proviennent de ce que l'on mange et de ce que l'on respire (40% pour l'alimentaire et 30% pour l'air).
J'ai déjà pas mal de connaissance sur l'alimentaire, et je fais très attention à ce que je mange de manière générale, mais ces connaissances je les dois en grande partie à ma compagne, qui est naturopathe et qui a choisi de se spécialiser dans l'alimentaire.
C'était donc son domaine, je n'allais pas lui faire de l'ombre. Mais l'idée de travailler en complémentarité avec elle m'avait séduit et emballé, et c'était réciproque de sa part.
Je me suis donc lancé avec le produit que je présentais aux gens pour lutter contre la pollution de l'air dans leur domicile, je les éduquais à ce sujet, j'ai fait beaucoup de salons du bien-être dans la région pour me faire connaitre, et faire connaitre le produit dont je suis si convaincu.
Financièrement comme tout début d'activité je ne gagnais pas beaucoup et j'investissais pas mal (les salons du bien-être ne sont pas tous donné pour les exposants), mais je m'en foutais j'étais confiant que j'allais monter et gagner ma vie d'ici peu.
Mais début Mars, le Coronavirus changea la donne. Assigné de force à confinement, je me suis retrouvé comme certainement beaucoup de monde dans l'incapacité de travailler. Car l'essentiel de mon nouveau métier consiste au contact humain, ce qui a évidemment été proscrit lors de l'annonce du confinement.
Et là je n'ai pas eu peur du virus en soi: je suis convaincu également qu'avec mon hygiène de vie, même si je venais à l'attraper, je m'en sortirais certainement, mais j'ai eu peur de l'après, car ce confinement a mis un coup d'arrêt brutal a mon développement personnel et professionnel bien engagé.
Et comme cet aspect fait partie de mon caractère, j'ai commencé à remettre mes décisions en question. Grave erreur, car si se remettre en question reste en soi une qualité, ici c'est certainement l'exception à ce fait, car l'immobilisme imposé et l'impossibilité d'agir ne font pas bon ménage avec la remise en question.
C'est ce qui entraîna la seconde étape de mon mal être durant cette période difficile pour tous.
Retours aux vieilles pratiques
Cette remise en question mal placée a eu pour conséquence de me faire replonger dans mes travers d'avant, ceux dont j'avais eu tant de mal à me défaire, et c'est dingue la vitesse à laquelle on replonge sans même s'en rendre compte, comme une drogue.
J'ai recommencé à broyer du noir du fait de ne pas pouvoir faire ce que je voulais, j'ai commencé à me demander si j'allais continuer ce nouveau travail qu'au final j'avais à peine débuté, je suis retombé dans mon travers du jeu vidéo à outrance.
Sur ce dernier point soyons clair, je ne laisserai jamais tomber le jeu vidéo, pour moi c'est une culture que j'aime beaucoup et je suis très sélectif sur mes jeux. Cependant j'avais jusqu'à présent un équilibre entre le jeu et mes autres activités. Et le confinement m'a fait briser cet équilibre.
Si je devais résumer mon état aujourd'hui, je dirais que le seul objectif que j'ai aujourd'hui c'est de remplir les objectifs que je me suis fixé dans ce jeu quotidiennement.
Triste certains penseront, mais si je devais prendre du recul, je dirais que c'est la solution la plus facile et accessible que j'ai trouvé pour garder un objectif dans la vie au vu de la situation.
Pas la meilleure façon de procéder je le reconnais, mais elle a le mérite de fonctionner et de ne pas me faire sombrer dans le désespoir de ces jours longs et interminables.
Ces jours passent plus vite aussi quand on est absorbé par une tâche précise.
Mais je veux bien reconnaître mon erreur, surtout que ce procédé n'a pas eu totalement l'effet escompté.
Je sens que je me détache de mes ambitions de début d'année de façon dangereuse, et je me suis mis à maudire le sort.
Bref une vraie loque, j'en venais même à remettre l'argent au centre de mes préoccupations car c'est vrai que la situation du confinement n'a pas arrangé l'aspect financier.
Mais pour en venir à reconsidérer refaire le métier dont j'avais eu tant de mal à me défaire, ou pire faire des métier que je ne veux absolument pas faire sous simple prétexte de retrouver une stabilité financière, peu importe mes envies et mes projets, c'est à ce moment que j'ai réalisé avoir touché le fond.
Fantaisies de fin de crise
Alors pourquoi raconter ma vie vous demanderiez-vous? J'ai déjà dit que je ne cherchais pas à me faire plaindre, ni à passer pour une victime. Alors pourquoi ?
Et bien déjà je me dis que je ne devais pas être le seul à avoir eu du mal à gérer cette événement global imprévu. Certains l'on surement beaucoup mieux aborder que moi ou d'autres, mais à mon avis, pas de quoi se sentir supérieur, seule la vanité s'exprimera sur ce point.
Donc dans un premier temps faire savoir que l'on est pas seul, et je pense que c'est important.
Deuxièmement je me devais d'extérioriser ce que je ressentais, pas pour les autres, mais surtout pour moi.
Certains ont choisi de le faire via des vidéos, des posts Facebook ou Twitter, tenir un journal de confinement, personnel ou en ligne, pour ma part, j'ai choisi l'écriture sur un blog.
C'est une manière comme un autre, et il n'y a pas de meilleur format pour entreprendre ceci, il a juste celui qui vous convient le mieux.
En ce qui me concerne je vais me remettre à étudier ce sujet de la pollution de l'air qui me tient à cœur, surement continuer à écrire un peu, car j'en ai besoin, mais continuer à jouer un peu car c'est un plaisir qui me tient à cœur également, malgré les abus de ces derniers temps.
Fantasies positivves
Je finirais par dire que chaque situation est surmontable pour le peu qu'on réalise dans quoi nous sommes embourbés, et que même si la situation globale du confinement n'est certes pas de notre faute et de notre décision, nous pouvons toujours décider de ce que l'on fait de ce temps à la maison.
Je vous laisse méditer sur tout ceci, et quand vous aurez fini de méditer, donnez moi votre avis sur ce confinement au delà de la peur du virus, car oui il fait peur en soi, mais ce n'est rien de plus qu'un organisme vivant qui cherche a survivre, mais ce sont les conséquences sur notre société et l'incertitude du lendemain qui font le plus peur au final.
Je remercie ceux qui ont eu le courage de me lire jusqu'au bout, c'est pas facile je l'admets, et je vous dis au prochain article.
Prenez soin de vous et de votre vie.