Gems veut apporter ses solutions aux problèmes rencontrés dans l’économie des micro tâches. Mais qu’est-ce donc ?
C’est Amazon qui a lancé le concept en 2005 en créant le turc mécanique (Mechanical Turk), un programme qui permet aux internautes d’être payés (par chèque ou de recevoir des bons) pour accomplir de petites tâches. Il s’agit de tâches effectuées sur internet qui nécessitent le jugement humain pour les accomplir. Un exemple tout simple : traduire une petite vidéo.
Des milliards de micro-tâches sont complétées chaque année. Le gouvernement chinois utilise 2 millions de micro tâches pour l’aider à la censure sur internet.
Les demandeurs doivent payer à Amazon des frais de 20% sur tout montant versé aux travailleurs et 5% supplémentaires s’ils veulent que la tâche soit accomplie par des travailleurs ayant de bons antécédents. Et la facture s’élève au fur et à mesure qu’on demande une population plus précise etc.
La vérification de l'exactitude des résultats des travailleurs est au autre problème. Pour assurer cette vérification, les demandeurs comptent actuellement sur la redondance : souvent de 5 à 15 travailleurs effectuent la même tâche pour former un consensus. On comprends ici le gaspillage qu’il y a pour le demandeur et le travailleur.
De plus, 38% de la population mondiale n'a pas de compte en banque, ce qui fait autant de travailleurs potentiels en moins.
Que propose Gems ?
La plate-forme Gems relie ceux qui proposent du travail «les demandeurs» et les travailleurs. Gems va réduire le consensus par redondance. Plutôt que d'avoir beaucoup de travailleurs faisant les mêmes tâches, les demandeurs spécifient combiens de vérificateurs et de vérifications sont nécessaires pour telle tâche. Chaque participant aura un score de confiance lié à son adresse Ethereum. Les travailleurs ayant un score de confiance élevé peuvent gagner plus d’argent en ayant le privilège d'être vérificateurs. Les vérificateurs perdent leur part si d'autres vérificateurs ou si le demandeur, remettent en cause leur travail.
En raison du mécanisme de jalonnement, les travailleurs sont dissuadés d'effectuer une tâche médiocre. Le fait d'avoir à la fois des travailleurs et des vérificateurs réduit davantage le coût pour les demandeurs qui n'auront plus besoin d'embaucher beaucoup de travailleurs pour faire une même tâche.
Le protocole Gems permet de valider le travail et la confiance des participants du réseau.
Il n’y aura pas de frais occassionés par les transactions sur la plateforme. Le seul coût supporté sera le gaz utilisé sur le réseau Ethereum.
Le protocole est open source. Ainsi, l’équipe de Gems ainsi que tous les contributeurs peuvent créer des modules, peuvent construire au-dessus de la plate-forme Gems afin de répondre aux besoins des demandeurs. Les vérificateurs seront en mesure de décider quel mécanisme est le plus approprié pour telle ou telle vérification. Ainsi, le protocole va évoluer avec la participation de tout le monde.
Il n’y aura plus besoin d’être bancarisé pour faire des micro tâches puisque les paiements se font en token Gems.
Un récapitulatif des avantages sur l'image ci-dessous.
L'équipe
Les fondateurs de ce projet sont Rory et Kieran O'Reilly qui ont étudié à Harvard. En 2014, ils ont fondé gifs.com.
Quand on voit les noms de leurs advisors , on peut se dire qu’ils seront bien conseillés.
Biz Stone, co-fondateur de Twitter, Medium et Jelly.
Joey Krug,co-fondateur de Augur.
Ben Maurer, co-fondateur de reCAPTCHA
Luis Cuende, co-fondateur de Aragon
Joe Urgo, co-fondateur de district0x.
Pour en savoir plus, lisez le whitepaper : https://gems.org/whitepaper.pdf
Site Web : https://gems.org/
Twitter : https://twitter.com/gems
Telegram : https://t.me/gemsorg
Blog : https://blog.gems.org/
Reddit : https://www.reddit.com/r/GemsProtocol/